Au Tablier, des maisons et plusieurs générations

« C’est mon petit paradis. » Valérie lorgne son jardin, protégé par la grande haie. La Rivayonnaise a posé ses bagages dans ce T2 du Fief de Bris, au mois d’août. Ce quartier d’habitation du Tablier a été pensé pour accueillir huit maisons individuelles sociales. « L’objectif, c’était de mixer les générations, rappelle le maire, Annabelle Pillenière. De permettre aux personnes âgées de rester dans leur cœur de bourg et d’accueillir des jeunes ménages. Et, surtout, de favoriser l’entraide entre voisins. »

Un esprit de voisinage

Tous ont signé la carte des maisons intergénérationnelles. Un document qui ancre les valeurs de solidarité et de respect. Le site invite aussi au partage. « Au centre de l’espace, on a imaginé un lieu de rencontre, confie Héloïse Perrault de PAD Architectes. Un potager partagé, une pergola pour des moments conviviaux… »

Toutes construites de plain-pied, les maisons de 52 à 63 m² sont dotées d’équipements modernes. Sur les murs extérieurs, des motifs couleur vert d’eau dessinés. « Cette fresque murale évoque le site de Piquet, reprend l’architecte. Les roches rondes, le cours d’eau et le reflet des arbres. » Une liaison douce mène les habitants vers les quartiers voisins. Le centre historique, lui, est à quelques pas. Comme la maison familiale de ce couple de nouveaux locataires : « Une maison à étage, avec un grand terrain… Notre déménagement a été mûrement réfléchi et on est heureux d’avoir pu rester au Tablier. Cela fait 38 ans qu’on est ici. »