Toujours proche de vous

Tous les services

Collectivités

Agglo : les 13 maires reportent le vote des budgets

Les 13 maires de La Roche-sur-Yon Agglomération ont annoncé leur impossibilité de débattre et de voter le budget 2026 aux échéances habituelles, au regard du Projet de loi de finances (PLF) du Gouvernement.


« C’est un acte politique fort, pour préserver nos marges de manœuvre et continuer d’investir pour notre territoire. » Les maires des 13 communes de La Roche-sur-Yon Agglomération ont collégialement décidé de reporter le Débat d’orientation budgétaire et le vote du Budget primitif 2026 de l’Agglomération, au regard des incertitudes liées aux orientations du Projet de loi de finances du Gouvernement.

Solidaires, les élus ont également indiqué qu’ils voteraient leur budget après le scrutin municipal, en avril 2026. « Ce choix, inédit pour certaines de nos communes, est un signal politique fort adressé à l’État et au Parlement », souligne Luc Bouard, le président de l’Agglomération.

« Un choc budgétaire sans précédent pour notre territoire »

Les maires agglo-yonnais ont expliqué les raisons de leur choix par les chiffres : « Si les orientations budgétaires envisagées devaient se confirmer, ce serait un choc budgétaire sans précédent pour notre territoire : près de 3 200 000 € de recettes en moins par rapport à 2025. »

Et d’imaginer les conséquences sur le quotidien des habitants de l’agglomération : « Report ou annulation de projets structurants, baisse des dotations aux communes, recul de l’action publique en matière de logements, ralentissement de la transition écologique, fragilisation des services du quotidien, diminution de l’aide aux associations… »

Dans une déclaration commune, les maires des 13 communes du territoire en appellent au Premier ministre, au ministre de l’Économie et des Finances, aux députés et aux sénateurs de la Vendée : « Nous vous appelons à soutenir la révision urgente des dispositions du PLF 2026 pénalisant les collectivités, la garantie d’un panier de ressources cohérent avec nos compétences, la préservation de l’autonomie financière locale et l’ouverture d’une refonte globale des relations financières entre l’État et les territoires. »